C’est fait ! Vous vous lancez dans les réseaux sociaux afin d’accentuer votre présence sur le web. Maintenant que cette décision est prise, il faut vous organiser !
En effet, de multiples questions se posent. La priorité est de fixer une ligne éditoriale. A qui allez-vous vous adresser, dans quel but, pour dire quoi et sur quel ton ? Il est impératif qu’à la lecture de votre fil Twitter, par exemple, on comprenne ce qui vous caractérise et ce que vous voulez envoyer comme message général à votre communauté.
Le sens et la cohérence de votre propos doivent s’inscrire dans un ensemble clair et homogène. C’est fondamental en termes de communication puisque c’est le fil de ce discours qui attirera les membres de votre communauté. Afin de garder de la cohérence dans la durée, il est recommandé d’établir un planning éditorial des publications. Bien sur, ce planning sera établi en fonction d’objectifs stratégiques et corporate.
1/ Internaliser ou externaliser ?
Côté moyens, savez-vous qui va prendre cette mission à bras le corps et produire le contenu ? Allez-vous internaliser quitte à créer un poste de Community manager ou souhaitez-vous au contraire externaliser ? Il n’y a pas de solution idéale. Sachez qu’il est possible de réaliser un mix entre une gestion interne et externe.
Dans tous les cas, en interne, il faut fixer un responsable dit « Social media manager » qui devra coordonner l’ensemble de l’action. Si vous optez pour sous-traiter de la création de contenu par une agence, il est conseillé de créer une charte éditoriale qui cadrera et précisera les missions déléguées et les droits et les devoirs de chacun.
Le processus de validation du contenu, que tout soit fait en interne ou pas, mérite d’être écrit noir sur blanc. La vitesse des réseaux sociaux oblige à s’adapter à ce rythme. C’est d’autant plus important dans ce contexte de fixer des règles claires.
2/ E-réputation
Dans beaucoup d’entreprises, plusieurs personnes sont habilitées à communiquer au nom de la marque ou de la société, cela nécessite, là encore, une vraie organisation.
Plus vous communiquerez sur les réseaux, plus vous devrez être en veille quant à votre image de marque et à votre e-réputation. Il existe des outils sur le marché afin de mettre en place ce contrôle. En n’oubliant pas que la machine ne remplace pas complètement l’œil humain…
Enfin, n’oubliez pas de prévoir une organisation spécifique en cas de crise. En cas de bad buzz, en agriculture comme dans les autres secteurs, il faut savoir réagir vite avec les bons mots et les bonnes images. Et cela ne peut s’improviser.