Les entreprises qui lancent leur propre journal ou magazine reviennent rarement en arrière. Et pour cause, c’est un outil qui contribue à enrichir la relation client et par là même à fidéliser.
C’est particulièrement vrai en agriculture, secteur où le testimonial se révèle très efficace. Si cette démarche éditoriale est synonyme de bénéfices pour l’entreprise, elle est aussi exigeante et ne s’improvise pas.
Un journal d’entreprise est un outil de communication très efficace, s’il est bien fait et si on lui attribue les moyens adéquats. En rythme de croisière, un journal s’affirme comme un vrai rendez-vous entre la marque et son utilisateur. S’il est attendu, c’est gagné.
Le lecteur, votre client, appréciera votre démarche si elle lui apporte de une information utile. L’agriculteur est un lecteur curieux, pressé et exigeant. Il attend de vous que vous lui apportiez des informations influentes qui peuvent l’aider dans sa prise de décision au quotidien mais aussi sur le long terme.
Si la marque sait répondre à cette attente, il y a de fortes chances pour que l’agriculteur s’en souvienne et associe votre entreprise à des besoins du moment ou ultérieurs. Attention à ne pas tomber dans le piège de l’auto-satisfaction et de la promo à tout va.
Bien sûr, votre lecteur n’est pas dupe, il sait que vous lui écrivez pour qu’en retour il vous achète vos produits ou services. Cependant, il saura apprécier la nuance entre promotion et information. Il s’agit de respecter cette attente en trouvant le moyen de donner de vraies infos à l’agriculteur.
Pour ce faire, il faut lui lui parler de lui et de ses problématiques. Autrement dit, le journal d’entreprise doit mettre en avant vos clients avant tout et bien sûr les solutions que vous leur proposez.
C’est aussi, bien sûr, un espace privilégié pour donner des infos sur votre actualité : nouveaux produits, investissements, contacts, diversification, démarche environnementale…
N’hésitez pas à accorder une large place au témoignage, très lu en agriculture. Les producteurs sont comme tous les chefs d’entreprise : avides d’obtenir des repères clés qui viendront enrichir leurs connaissances et leurs tableaux de bord.
1/ Ligne éditoriale
Lancer un journal d’entreprise doit avant tout s’inscrire dans une stratégie globale de communication externe. Il convient donc de se poser des questions essentielles avant de prendre une décision. A qui va s’adresser ce magazine, dans quel but et sur quel ton ? La ligne éditoriale doit être clairement posée.
Lors des futurs comités de rédaction, cette ligne servira de repère intangible pour définir le périmètre du magazine et ses objectifs.
Ensuite, il faudra attribuer un budget en fonction de vos priorités, des objectifs et de la périodicité envisagée. Il est nécessaire de mettre en place une organisation professionnelle à l’instar des « vrais » magazines. Un comité de rédaction définit un sommaire et un chemin de fer et passe ensuite ses commandes à des rédacteurs…
Soyez vigilant sur le circuit de validation des contenus. Un circuit trop long plombera votre planning, mais à l’inverse un circuit trop court risque de poser problème lors de la parution si des éléments perçus comme secondaires n’ont pas été bien validés par la hiérarchie.
Quelle que soit la maquette ou le support, attachez une grande importance à l’image. Les photos et illustrations sont les premiers éléments vus dans une page par le lecteur. Il n’y peut rien, c’est son œil qui commande… Aussi, il est essentiel d’accorder un budget suffisant à l’illustration. Une mauvaise qualité d’iconographie risque de ruiner vos efforts, ce serait dommage !
2/ Version numérique
En agriculture, le papier joue encore un rôle déterminant pour passer des messages aux producteurs. Aussi, il est recommandé d’éditer un journal sur ce support de préférence, mais rien ne vous empêche de jouer la complémentarité des medias et de proposer une version en ligne.
Au contraire ! Profitez de ce contenu pour augmenter votre référencement naturel et attirer de nouveaux prospects. Il est intéressant d’enrichir cette version numérique par du contenu multimedia avec des vidéos, des liens vers d’autres pages complémentaires et la possibilité de partager ce contenu sur les réseaux sociaux.
3/ Com interne
Cerise sur le gâteau, cet outil de communication externe aura un impact positif en interne.
Pour peu que vous preniez la peine d’intégrer une équipe de collaborateurs dans le projet et de faire attention à privilégier d’abord une diffusion interne avant l’externe, vos équipes s’approprieront le support et en seront les premiers vecteurs.
C’est un outil qui contribuera à augmenter le sentiment d’appartenance et fédérera les différents services autour d’un message global.